Spécialités culinaires d’Europe

Les pirogues de Carélie

Les pirogues de Carélie que l’on trouvent sous le nom de karjalanpiirakka en Finlande est une spécialité qui vient de la région de Carélie. On en trouve absolument partout en Finlande et même en Laponie où je vis.
La pirogue de c’est une pâte de farine de seigle en forme de pirogue garnie de riz au lait ou parfois de pommes de terre.
Pour la déguster, on la fait réchauffée à la poêle ou au four et on peut la tartiner avec un mélange de beurre et d’œufs durs hachés. Les finlandais en mangent à n’importe quel moment de la journée : petit déjeuner, déjeuner, souper, etc.
C’est vraiment une spécialité à tester lors d’un voyage en Finlande d’autant plus que l’on en trouve très facilement : boulangerie, supermarchés, restaurants.
Je Papote

Les pirogues de Carélie (Je Papote)

La Francesinha

J’aurai pu vous parler des pastéis de Nata ou de la morue, mais c’était un peu trop simple non ? Alors je vous présente aujourd’hui la « Francesinha ».  Si historiquement ce plat a été créé dans la ville de Porto, il s’est imposé au fil du temps comme une spécialité portugaise à part entière. Vous avez probablement repéré dans la racine de son nom le mot « Frances » ! Tout simplement parce que ce plat a été inspiré de notre croque-monsieur national. Pain de mie, jambon, fromage, œuf, auquel les portugais ont ajouté saucisse, steak ou même d’autre type de charcuterie selon le restaurant…
Mais ce qui rend ce  « sandwich » si particulier, c’est sa fameuse sauce à la tomate et… à la bière ! Et comme tout bon plat portugais qui se respecte, elle vous sera généreusement servie avec son assiette de frites… que vous aurez du mal à entamer terminer !

Cécilia & Alcino
Voyageurs Gourmands

Francesinha (Voyageurs Gourmands)

Les scones (UK)

La gastronomie anglaise a longtemps fait l’objet d’une mauvaise réputation internationale. Elle a, pour moi, tout à fait sa place parmi les spécialités culinaires d’Europe actuelles. Il n’y a pas que le Fish & Chips et le Full English Breakfast en Angleterre, il y a aussi le “beef Wellington”, le “Sunday roast”, le “chicken tikka massala”, la “steak & ale pie”, la “pork pie”, le “Cornish pasty”, les “pigs in blankets”, la “mince pie”, le “Victoria sponge cake”… et surtout les “scones” ! Une petite merveille pour accompagner le thé.

Les scones, c’est une sorte de brioche sèche garnie avec ou sans raisins secs. On les déguste avec de la confiture à la fraise et de la crème fraîche épaisse appelée “clotted cream”. C’est dans le sud-ouest de l’Angleterre que vous pourrez goûter les meilleurs mais attention à ne choquer vos voisins de table. Et oui, tartiner un scone ne s’improvise pas ! La tradition veut que l’on étale d’abord la confiture puis la crème, du moins c’est ainsi que la Reine les mange. À vrai dire, c’est un vrai débat qui divise les Anglais. Il n’y a qu’à voir les réseaux sociaux pour s’en rendre compte. Et vous, êtes-vous team #JamFirst ou #CreamFirst?

Val Edmond
www.monexperiencevoyage.com

(crédits : Mon Expérience Voyage)

Le souvláki, plat traditionnel grec

“On se fait un grec ?”. Si vous avez déjà utilisé cette expression pour vous rendre au kebab du coin, c’est que vous n’avez jamais goûté le souvláki ou gyros grec. Ce plat traditionnel se déguste en assiette dans les restaurants, ou en version street food enroulé dans son pain pita. Le souvláki, qui signifie “brochette” est composé de petits cubes de viande marinés dans de l’huile d’olive, du jus de citron et des aromates puis grillés au feu de bois. La viande est ensuite servie avec des oignons, des légumes grillés et du tzatziki, la fameuse sauce grecque à base de yahourt et de concombre. Traditionnellement, le plat est à base de porc, mais les souvlákis peuvent aussi être déclinés à l’agneau, au boeuf, au mouton ou au poulet. Ce plat traditionnel grec est la plupart du temps accompagné de frites, de riz ou de blé. Lorsque la viande est cuite sur une broche verticale, à la manière d’un kebab, le plat est appelé gyros. En grèce, ils sont vendus partout dans les rues pour quelques euros. Un petit plaisir qui ne fait pas mal au porte monnaie, dont vous auriez bien tort de vous priver !

Perspectives de voyage (http://perspectives-de-voyage.com)

Welsh cake (Pays de Galles)

Au Pays de Galles, rien n’égale un Welsh cake comme gâterie traditionnelle. Les ingrédients utilisés dans la confection de ces biscuits s’apparentent à ceux du scone, mais c’est sa cuisson qui le diffère de celui-ci.

Populaires depuis la fin du 19e siècle, les welsh cakes sont simplement faits de farine, de beurre, d’œufs et de sucre, mais sont cuits sur une pierre chaude. Moelleux et servis chauds, ils accompagnent à merveille le thé d’après-midi si populaire au Royaume-Uni.

Si vous vous lancez dans la dégustation de ce délice, préférez la version traditionnelle avec raisins sultana et un peu de muscade. Pour s’adapter aux tendances, les pâtisseries confectionnent maintenant des versions au citron, au chocolat ou aux noix.

Welsh cake( Annie Anywhere)

Le pan con tomate espagnol

L’Espagne est un pays où l’on se régale du matin au soir, entre tapas et paella, sangria et tortilla … je pourrais vous parler de la gastronomie espagnole pendant de longues lignes, car je l’ai totalement adopté lors de mon séjour de 6 mois à Madrid. Mais rien que d’y penser me fait saliver, alors je me limiterai à un seul de ces mets délicieux . L’une de mes spécialités espagnole préférée est tout simple : le pan con tomate. Pour l’apprécier à sa juste valeur, il faut un décor: disons une terrasse ensoleillée dans une rue de Madrid, en fin de matinée. Pour quelques pièces, un serveur attentionné vous sert une boisson chaude et le fameux pan con tomate : de généreuses tranches de pain juste grillées et frottées à l’ail, avec de la pulpe de tomate fraîche, du sel et un filet d’huile d’olive. Voilà, tout est dit. C’est le bonheur, c’est la Méditerranée, c’est tout simplement la meilleure façon de prendre son petit déjeuner.

Kanelbulle (brioche suédoise à la cannelle)

Moelleuses et servies idéalement encore un peu chaudes avec le sucre bien collant, les kanelbulle ont marqué mon voyage à Stockholm en Suède. Créées à partir d’ingrédients simples parfaits pour les temps plus rudes de l’après-guerre, ces viennoiseries se déclinent en plusieurs parfums, parfois avec de la cardamome, parfois simplement à la cannelle.  Les brioches à la cannelle sont non seulement une collation toute désignée pour les après-midis à se balader dans la vieille ville, mais ils constituent un petit-déjeuner réconfortant à petit budget. Les Suédois en raffolent pour la fika, cette pause-café qui s’apprécie à toute heure du jour. Vous dire que les Suédois aiment les brioches à la cannelle, c’est d’une évidence… tellement qu’ils ont nommé le 4 octobre comme journée nationale du kanelbulle! J’en ai mangé dans des cafés chic, dans les auberges de jeunesse, dans les restos type gargote, dans la rue… Bref, toutes les occasions sont bonnes pour dévorer ce chef-d’oeuvre gourmand sucré!

Moi, mes souliers

kanelbulle

Rösti (Suisse)

L’une de mes traditions préférées quand je rends visite à ma famille, dans les Alpes, c’est d’aller en Suisse. Les montagnes, l’air pur… les röstis. À chaque visite, je mets un point d’honneur à déguster cette spécialité qui incarne toute la délicatesse de la cuisine des Alpes : des pommes de terre, du fromage, un cornichon. L’essentiel, en somme.

Pour un bon rösti (prononcez « reuchti »), il faut partir de bonnes pommes de terre, et arriver à une excellente galette de pommes de terre. Au milieu, c’est l’anarchie. On peut les faire cuire puis les râper, les râper puis les faire cuire, les agrémenter de fromage, d’un œuf au plat, d’asperges. Les manger seules ou en accompagnement. Il y a probablement autant de recettes de röstis que de foyers suisses. Ma version préférée, c’est le rösti mangé en plat principal, nappé de fromage bien gratiné. Mais je ne dis pas non à la version aux asperges.

Le saviez-vous ? La frontière linguistique et culturelle qui sépare la Suisse romande de la Suisse alémanique germanophone s’appelle le Röstigraben, alias le rideau de Röstis. Une frontière délicieuse.

Arpenter le chemin

Röstis

Les bonbons français

Les bonbons français n’ont pas la notoriété des fromages français. Pour autant ils témoignent également de l’histoire du pays, de l’agriculture d’une région précise et ils offrent même des lieux de visite passionnants.

Les premiers bonbons étaient fabriqués avec du miel, comme les dragées de Verdun à leur origine. Le miel entourait une amande et l’ensemble devait aider à digérer. Les rois étrangers recevaient souvent en cadeau ces merveilleuses dragées.

Ce n’est qu’au XIIe siècle que le sucre a été introduit par les Croisés rentrant du Proche-Orient avec de la canne à sucre dans leurs sacoches. Cet ingrédient était rare et chaque bonbon du Moyen-Âge avait d’abord une utilisation médicinale et était réservé aux plus riches. Sont créés ainsi les calissons d’Aix-en-Provence et le cotignac d’Orléans, l’ancêtre du roudoudou. Il faut attendre le XIVe siècle pour que le sucre soit plus accessible et le XVIe siècle pour que des confiseurs ouvrent des boutiques.

Ces bonbons chargés d’histoire sont encore disponibles aux voyageurs qui pourront savourer des Anis de Flavigny (en Bourgogne), des bêtises de Cambrai (en Hauts de France) ou des niniches de Quiberon (en Bretagne).

NB : tous les bonbons cités existent toujours et sont plus ou moins faciles à trouver.
Avenue Reine Mathilde

Le smorrebrod (Danemark)

Copenhague est une ville magnifique, elle est à découvrir à pied pour son architecture, pour son histoire, mais elle est aussi à découvrir à l’aide de vos papilles ! Ouvrez grand votre appétit, il y a des petites tartines qui n’attendent que vous : il s’agit des Smorrebrod. Le smorrebrod est une spécialité danoise fortement appréciée pour un déjeuner rapide par exemple. La base est simple : une tranche de pain de seigle au levain (couleur plutôt noire) et du beurre ! Son nom vient de ses 2 principaux ingrédients puisque Smor og brod signifie « Beurre et pain ». Ensuite, les tartines sont agrémentées selon la carte du restaurant ou vos goûts si vous les faites maison. On peut y mettre viande, poisson, légumes, fruits, petite sauce : toutes les combinaisons existent. Ainsi, grâce aux couleurs et formes des différents aliments, vous vous retrouverez souvent avec des œuvres d’art dans l’assiette pour le bonheur de vos photos souvenirs. Nous avons dévoré des smorrebrod lors de notre week-end à Copenhague à 2 reprises, je vous confie les adresses :
AAMANNS, Adresse : Øster Farimagsgade 10. 2 restaurants côte côte portent le même nom, entrez dans celui où il faut grimper des escaliers. Les smorrebrod ont une présentation soignés avec des saveurs recherchées.
HALLERNES, Adresse : Torvehallerne – Hal 1 – Linnesgade 17. A déguster sur le coin du stand ou à emporter. Les smorrebrod sont très copieux et la garniture déborde !

Bulles de voyages, les carnets de voyage d’Ingrid

smorrebrod

La Potica (Slovénie)

La Slovénie est un pays très « régionalisé » ( les régions ont gardé de nombreuses traditions, il y a même 63 dialectes.. pour un pays de 2 millions d’habitants !), si bien qu’il n’existe pas vraiment de recettes de cuisine que l’on peut qualifier de « slovène »… exception faite de la Potica, que l’on retrouve partout…en particulier en périodes de fêtes.

Il en existe aussi à l’estragon aux raisins… mais ma préférée est celle au noix (Orehova potica) .
Curieusement, malgré mes origines slovènes, ma grand mère m’a appris plusieurs recettes, comme les Idrijski žlikrofi (une sorte de raviolis au pomme de terre) et les raviolis ( la cuisine slovène a beaucoup d’influences italiennes et « alpines »), il m’a fallu attendre de venir habiter ici pour apprendre à faire la potica, du coup, je me rattrape, je la fait toute l’année 🙂 … enfin les années où j’ai des noix (avec la météo capricieuse, ce n’est malheureusement pas toujours le cas 🙁

Potica

Voila, j’espère que cet article vous aura donné envie de découvrir les spécialités culinaires des pays que vous visiterez en Europe.

2 réflexions au sujet de “Spécialités culinaires d’Europe”

  1. Ma fille qui n’a lu que la description du potica, trouve dommage de ne pas avoir la recette (quoique je n’ai pas de moule de cette forme pour le faire…).
    En tout cas cet article montre qu’il y a beaucoup de bec sucré dans la blogosphère et il donne faim ! Merci de nous avoir permis de participer.

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